• A Propos de nous
  • Comment devenir membre
  • Documents
  • Organisation et fonctionnement
  • Lauréats et lauriers de JAFEC
  • Les Ténors
  • Témoignages
  • Albums Jafec
    • Jafec chez l’ambassadeur de la Turquie au Cameroun
    • Jafec avec la Présidente de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma
    • Jafec honorée et reçue par l’ambassadeur de la RFA
  • Contact
samedi, avril 1, 2023
JAFEC

Journalistes d'action, femmes de cœur

No Result
View All Result
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • Nos Parutions
No Result
View All Result
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • No Title
  • Nos Parutions
No Result
View All Result
JAFEC

Journalistes d'action, femmes de cœur

No Result
View All Result
Home Jafec Mag

Catherine Samba-Panza: Une valeur sûre

Jeanine FANKAM by Jeanine FANKAM
8 décembre 2022
in Jafec Mag, Success Story
Catherine Samba-Panza: Une valeur sûre
278
SHARES
928
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter

Première femme cheffe d’Etat en Afrique centrale, elle s’est démarquée en prenant les commandes d’une Centrafrique qui traversait l’un des moments les plus incertains de son histoire.

Elle a fait partie de la vingtaine de prétendants au poste de chef d’Etat à la présidentielle centrafricaine du 27 décembre dernier. Sa candidature était une identité remarquable : seule femme dans cette « basse-cour », son dossier n’avait pas de coloration politique. Parmi ceux qui étaient présentés comme les poids lourds en face du président sortant, Catherine Samba Panza (CSP), semblait être une concurrente sérieuse sur la base de son travail durant son premier mandat. Les résultats validés par la Cour constitutionnelle ont montré que, pour son cas, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. N’empêche ! Le classement officiel n’enlève rien à ce que cette femme a de valeureux. « Mes états de service sont reconnus par les Centrafricains et la communauté internationale. Personne ne peut nier que la période de Transition fut une expérience positive durant laquelle nous avons démontré notre volonté de servir efficacement notre pays. Mes compatriotes retiennent la période de Transition comme une séquence positive de notre histoire, ayant généré de nombreux résultats tangibles et acquis pour notre pays », confie-t-elle à JAFEC.

C’est en 2014 que Catherine Samba-Panza est révélée à la scène politique internationale où elle était jusque-là inconnue au bataillon. Elle y entre presque incognito, pour y inscrire son nom en lettres d’or dans l’exercice du pouvoir en Centrafrique. La présidente de la Transition sort la femme centrafricaine de la posture d’occupante de la seconde place. Fidèle à son engagement personnel pour la promotion du genre, elle a nommé de nombreuses femmes à des foncions de haut rang dans le gouvernement, au sein des institutions nationales et dans son cabinet. Le taux de représentativité des femmes dans le gouvernement est passé de moins de 5 % à 29 %. Pour la première fois en RCA, elle élève une femme aux fonctions de ministre d’Etat chargée de la Défense nationale. D’autres femmes ont dirigé des institutions gouvernementales stratégiques. Pour l’efficacité de ce leadership, l’Union Africaine lui décerne le Prix Africain du Genre en 2015.

READ ALSO

Editorial

« Aller au-delà des discours »

En janvier 2014 donc, le Conseil national de transition en RCA doit choisir parmi 24 postulants, celui le plus apte à assurer une transition de deux ans à la magistrature suprême. On conjurait ainsi le coup d’Etat de Michel Djotodia qui avait renversé en mars 2013, François Bozizé et plongé le pays dans une sorte de cul-de-sac. L’actuel membre du comité des sages de l’Union africaine était la seule femme parmi les 24. Même si son nom renvoie à celui d’un ancien ministre dont elle est l’épouse, la présence de CSP ressemblait, jusque-là, à de la figuration. « Lors de la présentation des candidats face à la presse, vos collègues ont filmé tout le monde sauf moi », confie-t-elle à un confrère. C’est au second tour, face à Désiré Kolingba que le maire de Bangui qu’elle est alors, devient…visible. Elle remporte le vote à 75 voix contre 53. La voilà propulsée de la magistrature municipale à la magistrature suprême par un coup du destin.

La sexagénaire accepte une aventure périlleuse en prenant les commandes d’un pays sous « l’orage ».  Elle n’y avait pas rêvé. Journaliste, avocate, femme d’affaires, actrice de la société civile, épouse, mère. Peut-être qu’il ne restait plus que ça, à cette « touche-à-tout ». Au  sommet de l’échelle, elle se démarque. « Sous notre magistère, la RCA s’est réellement engagée sur la voie de la paix, de la réconciliation nationale, de la restauration de l’autorité de l’Etat, du relèvement politique et économique. La moisson récoltée était considérable avec des acquis tels que les consultations populaires à la base, le forum national de Bangui, le pacte républicain pour la réconciliation, le référendum, une nouvelle constitution, les élections groupées de 2016 », souligne-t-elle. A mettre à son actif notamment, une amorce de lutte contre l’impunité avec la création d’une Cour pénale spéciale à Bangui et d’une Brigade d’intervention rapide pour la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre.

Les projecteurs se braquent sur elle de partout : de l’Afrique, de l’Europe, de l’Amérique, de l’Asie… La dernière présidentielle s’offrait à elle comme une occasion de reconquérir le fauteuil présidentiel pour « gouverner la Centrafrique autrement ». De janvier 2014 au 31 mars 2016, Catherine Samba Panza avait déjà gouverné son pays autrement. Son style a été très particulier, surtout quand il a fallu négocier avec les rebelles qui ont fait de la RCA, un pays de coups d’Etat, un pays où les armes détonnent à temps et à contretemps, et où aucun projet de développement ne peut être sérieusement envisagé dans un climat d’insécurité.  Dans une atmosphère d’incertitude à Bangui, CSP lance un appel à ses « enfants » Sélékas et anti-balakas pour arrêter les hostilités. Elle est écoutée.

Avec les rebelles, CSP a réussi où tout le monde a échoué. L’ex-présidente de la transition a  désarmé les redoutables milices avec les mains nues. Rien qu’avec des paroles maternelles, elle a obtenu et fait respecter le cessez-le-feu que des accords et pourparlers n’avaient pu réaliser. La première femme cheffe d’Etat en Afrique centrale est un modèle à exhiber. L’enjeu en RCA aujourd’hui, c’est la paix. Catherine Samba Panza a été une artisane de paix.

JAFEC est fière de la célébrer en ce mois de mars, le mois de la femme.

Previous Post

« Aller au-delà des discours »

Next Post

Editorial

Jeanine FANKAM

Jeanine FANKAM

Related Posts

Editorial
Jafec Mag

Editorial

Célébrons sur le podium ! Deux événements importants honorent la femme africaine depuis ce 1er mars 2021. L’un se déroule...

by Jeanine FANKAM
8 mars 2021
« Aller au-delà des discours »
Jafec Mag

« Aller au-delà des discours »

Catherine Samba-Panza, ancien Chef d’Etat de la Transition de la République centrafricaine. Madame Catherine Samba-Panza, où allez-vous célébrer ce 8...

by Jeanine FANKAM
8 mars 2021
Regard d’un politologue sur SAMBA-PANZA: « Une personnalité d’une grande expérience au-delà des frontières de la RCA »
Envoyé spécial

Regard d’un politologue sur SAMBA-PANZA: « Une personnalité d’une grande expérience au-delà des frontières de la RCA »

Ordy Philaine BETGA AKEUDJI, PhD, est chercheuse Associée au Think Thank CEIDES Observatoire des Pays de la CEEAC et du...

by JAFEC
8 décembre 2022
Chantal Biya: La santé, son cheval de bataille
Jafec Mag

Chantal Biya: La santé, son cheval de bataille

Les engagements de la première dame du Cameroun pour des populations en bonne santé ne se comptent plus. Leurs succès...

by Monica Nkodo
8 décembre 2022
Ngozi Okonjo-Iweala: Brandishing Leadership Skills of African Women
Jafec Mag

Ngozi Okonjo-Iweala: Brandishing Leadership Skills of African Women

The Nigerian-born becomes the first woman and first African to hold the position of Director General of the World Trade...

by Dilian WELLENG
8 décembre 2022
Debora Kayembé: Les fruits de la lutte pour la justice
Jafec Mag

Debora Kayembé: Les fruits de la lutte pour la justice

A 45 ans, cette avocate d’origine congolaise résidant en Ecosse, rentre dans l’histoire de l’une des universités les plus prestigieuses...

by Raïnatou BIKOK
8 mars 2021

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

JAFEC MAG

Téléchargez gratuitement

Qui sommes nous

Créée le 26 juillet 2006, la JAFEC est une association des professionnelles de la communication à but non lucratif dont le but est de contribuer à l'épanouissement de la femme journaliste.

Follow us

Catégories

  • Actualités
  • Envoyé spécial
  • Evènements
  • Jafec Mag
  • Lauréats et lauriers
  • Publications Jafec
  • Success Story
  • tenors
  • Testimonial
  • They said

Le Magazine

Telechargez gratuitement nos Parutions

responsive Jafec

Contact

JAFEC, Yaoundé

(+237) 677 62 58 62

(+237) 699 63 64 20

© 2022 Jafec - Powered by Webmaster Freelance.

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Jafec Mag
  • Success Story
  • Envoyé spécial
  • Découverte
  • AfricArt
  • Editorial
  • They said
  • La JAFEC
    • A Propos de nous
    • Comment devenir membre
    • Organisation et fonctionnement
    • Documents
    • Témoignages
    • tenors
    • Lauréats et lauriers
  • Nos Publications
  • Albums Jafec
    • Jafec avec la Présidente de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma
    • Jafec chez l’ambassadeur de la Turquie au Cameroun
    • Jafec honorée et reçue par l’ambassadeur de la RFA
  • Contact

© 2022 Jafec - Powered by Webmaster Freelance.