Les engagements de la première dame du Cameroun pour des populations en bonne santé ne se comptent plus. Leurs succès sont perceptibles à travers différentes structures et institutions nées sous son initiative et parrainage, notamment le Chracerh.
Les femmes désireuses d’avoir des enfants peuvent désormais dormir le cœur tranquille. Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) situé à Yaoundé, créé par décret présidentiel en 2011 et mis en service en 2015, s’inscrit parmi les grandes batailles de la première dame du Cameroun, pour la santé des femmes et de leurs enfants en particulier, et pour l’ensemble de la population en général. Mme Chantal Biya est en effet marraine de cet établissement prestigieux, spécialisé dans la reproduction humaine et la prise en charge de l’infertilité du couple. C’est sans hésitation et encouragée par son altruisme indéfectible, qu’elle a pris la décision de porter le Chracerh sur les fonts baptismaux et de le rendre opérationnel.
Le Pr. Jean Marie Kasia, administrateur directeur général du Centre, et ses équipes voient devenir plus claire, chaque jour et à chaque nouvelle naissance, cette vision d’offrir à tous les foyers la possibilité de choyer un enfant. Les succès sont nombreux, car le Chracerh dispose de ressources humaines compétentes et d’un plateau technique qui n’a rien à envier aux pays les plus développés. D’ailleurs, les patients s’identifient à présent au-delà du triangle national. Les échos du travail acharné de ce Centre retentissent à l’international. « Quand nous avions débuté ce projet, nous pensions travailler dans le territoire national seulement. Mais aujourd’hui, l’international nous sollicite énormément, que ce soit en Afrique, en Europe ou en Amérique, par rapport aux lois qui sont très restrictives dans ces pays-là. On assiste déjà quasiment à un tourisme médical dans le domaine de la Fiv qui fait que nous recevons un gros flux de patients en provenance de l’extérieur », a récemment noté le Pr. Kasia.
C’est que le Chracerh est à présent un établissement reconnu mondialement pour ses bons points dans le secteur de la Procréation médicalement assistée (Pma) et de ses différentes techniques que sont l’insémination artificielle, la fécondation in vitro (Fiv) et l’Injection intracytoplasmique de spermatozoïde (Icsi). La formation sanitaire qui dispose de deux stations de fécondation in vitro songe déjà à l’augmentation de ses capacités par l’acquisition de nouvelles stations et, du reste, son extension, au regard des sollicitations de plus en plus croissantes dont elle est l’objet. De quoi envisager plus que jamais l’augmentation des capacités d’accueil, la mise en place de la radiothérapie, la chimiothérapie, la mammographie, du scanner, entre autres. Il est également question de rentrer beaucoup plus dans la cancérologie et d’approfondir le diagnostic, le suivi évaluation avec les bilans d’extension, etc. Des campagnes de dépistage des cancers gynécologiques: sein, col et corps de l’utérus, entre autres, y sont de plus en plus organisées.
Aux missions du Chracerh, notamment l’accompagnement des personnes voulant concevoir des enfants, l’assistance aux malades (femmes et enfants), les soins des cancers féminins, s’ajoute le développement de la formation, afin d’obtenir les meilleurs talents du domaine. A ce sujet, un diplôme universitaire international de chirurgie endoscopique en gynécologie y a été lancé en 2020, résultante d’une convention signée entre la Société internationale de chirurgie endoscopique (ISGE), l’Université de Yaoundé I (UYI), et le Chracerh.
Cette œuvre de Mme Chantal Biya démontre une fois de plus que la santé de tous est une priorité indiscutable. En plus du Chracerh, les combats de la première dame sont visibles et palpables à travers Synergies Africaines contre le sida et les souffrances ; le Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya ; le Centre International de Référence « Chantal Biya » pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA (CIRCB) ; les activités d’équipement, de réhabilitation ou de construction d’hôpitaux menées via le Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) dont elle est la présidente fondatrice, sans oublier les prouesses réalisées sous ses casquettes d’Ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco et d’Ambassadrice spéciale de l’Onusida.